Algodystrophie
Vous avez consulté votre médecin pour une douleur intense soit au niveau du poignet ou du pied (genou…etc) et le verdict est tombé : Algodystrophie ! Mais qu’est ce que c’est ? Quelles solutions existent ils ? Quelque soit le traitement que votre médecin vous prescrira, la somatopraxie® peut vous aider considérablement. En effet la méthode naturelle par soins énergétiques est très efficace pour réparer et restaurer le fonctionnement normal de la zone concernée. Alors pourquoi ne pas essayer, en principe 2 à 3 séances devraient venir à bout de ce syndrôme.
Sommaire
- Qu’est-ce que l’algodystrophie ? Définition -Comprendre-reconnaître les signes.Evolution
- Causes et facteurs. Les personnes à risques. Les facteurs déclencheurs de l’algodystrophie.
- Traitement de l’algodystrophie
- Vivre après l’algodystrophie. les étapes. La rééducation.
Qu’est ce que l’agodystrophie ?
Algo du grec « douleur « et dystrophie « altération cellulaire ».
L’algodystrophie (et algoneurodistrophie) est une syndrôme extrêmement douloureux caractérisée par une douleur intense et continue d’une région du corps à l’extrêmité et toutes les zones articulaires peuvent être touchées. Environ 50000 personnes en France sont impactées par ce syndrôme mal connu.
Les personnes souffrant d’algodystrophie vivent un véritable calvaire : douleur extrême, hypersensibilité au moindre toucher (même un vêtement), raideur, incapicité fonctionnelle, fourmillemens, sensations de châleurs voir commme une brûlure sans parler des conséquences psychologiques (irritabilité, anxiété, troubles du sommeil…)
Comprendre ce qu’est l’Algodystrophie
La douleur que provoque l’algodystrophie n’est en fait qu’un signal d’alarme. En effet le corps est aggressé et il envoie un message nerveux ( transmission du message au cerveau via le système nerveux). Alors qu’elle est le message dans ce cas précis ? Il s’agirait d’un disfonctionnement du flux sanguin: Le sang ne circule plus vers la zone touchée, les veines ne se dilatent pas et empêche la contraction. (Il faut impérativement consulter un médecin, parfois l’intervention chirurgicale s’avère nécessaire pour éviter une nécrose ou lésion handicapante irréversible)
On distingue 2 formes d’algodystrophie:
1/ L’algodystrophie dite algoneurodystrophie est le cas le moins grave car on ne déplore aucune lésion nerveuse.
2/ l’autre cas d’algodystrophie est plus sérieux car on constate un endommagement du nerf de la zone touchée.
Comment reconnaître les signes d’algodystrophie ?
Quelque soit le type d’algodystrophie que vous avez contracté, le signes sont difficilement perceptible dans un premier temps. le fait de ne pouvoir les identifier rapidement, entraîne de lourdes conséquences. Souvent le syndrôme apparaît après une blessure. Si la douleur se répand sur une zone articulaire gonflée, consultez le plus rapidement possible.
L’algodystrophie peut toucher toutes les zones articulaires de l’organisme. Classiquement, cette atteinte peut évoluer en deux phases successives : la phase dite chaude qui correspond au développement d’une inflammation d’une zone articulaire, puis succède la Phase dite froide.
Reconnaître les signes
La phase chaude
- Douleur intense au niveau de l’articulation (Allodynie-raideur)
- Sensation d’irradation autour de la zone articulaire
- Incapacité à utiliser la zone articulaire (douleur, motricité)
- Zone hypersensible au moindre geste
- Sensation de châleur, transpiration excessive
- Peau sensible, rougeur, gonflement, oedème
La phase froide
- Incapacité fonctionnelle de la zone concernée
- Handicap de la motricité d’une vaste zone
- Couleur de la peau (pâleur, froideur)
- Extrêmités de la zone bleutées
- Douleur continue
- Troubles psychologiques et post-traumatiques
Il est fortement recommandé de vérifier s’il s’agit bien d’algodystrophie en réalisant quelques examens auprès de spécialistes.
- Examen clinique
- Injection d’un produit par intraveineuse (scintigraphie osseuse)
- radiographie
- IRM
- Examen biologique
Signes associés à l’algodystrophie ou confondus : Maladie de Kienbock–Arthrite-synovite-fracture de fatigue-necrologie
Comment évolue l’algodystrophie ?
L’algodystrophie se manifeste donc par phases : Phase chaude puis phase froide.Cependant dans certains cas, le syndrôme évolue différemment passant de phases en phases sur plusieurs mois ou parfois stagne en zone chaude en continu.
La période de rétablissement est parfois longue et le syndrôme peut durer 6 à 12 mois jusqu’à 24 mois et pour certains cas des années). On note aussi que certaines personnes ( environ 10 à 20 % des cas ) souffrent d’algodystrophie chronique.
Certains cas se compliquent lorsque la lésion se déplace et se localise dans une autre zone articulaire. (la douleur et les effets de localisent initialement vers le poignet et la main, et se manifestent ensuite vers une zone plus éloignée comme les hanches, le genou…).
En cas de complication, il faut se faire accompagner, car la souffrance entraîne des problèmes d’ordre psychologique.
Causes et facteurs
Les personnes à risques
L’algodystrophie touche tous les âges, même si les cas sont plus rares chez les enfants. En revanche les femmes sont 3 fois plus exposées que les hommes.
Les personnes souffrant de ce syndrôme ont potentiellement eu :
- Un traumatisme dûe à une chute, un accident, coup
- Suite à une intervention chirugicale de la main, du pied, de la hanche, du genou, épaule…)
- Suite à une intervention chirurgicale, une immobilisation prolongée d’un membre (exemple : fracture, capsulite…)
- Chez les sportifs des microtraumatisme à répétition non traités.
Les facteurs déclencheurs et précurseurs
Plusieurs raisons déclenchent ce syndrôme. Les facteurs qui favorisent l’apparition et le développement de l’algodystrophie. Bien qu’il soit difficile d’établir un lien à 100% entre certains facteurs identifiés ci dessous et le déclenchement de la maladie, vérifiez ces points avec votre médecin. Cela peut aider considérablement le médecin à prendre la meilleure solution.
- Pratiquer du sport intensément ou à haut niveau
- Des troubles psychiques (crises de stress, angoisse, sommeil, dépression)
- Une phase de repos excessive après un traumatisme physique
- Suite à une intervention chirurgicale, une insuffisance du suivi post-opératoire
- Les personnes souffrant d’asthme, de migraines chroniques
- Troubles du cycle menstruel, endométriose, femmes enceintes (surveiller la hanche en particulier)
- Certaines maladies neurologiques : AVC, sclérose en plaques
- Cas de phlébite
- Problèmes ostéoarticulaires, rhumatismes, polyarthrite rhumatoïde… ou un syndrome du canal carpien
- Certaines infections virales ou bactériennes
- Des troubles endocriniens ou thyroïdiens ou le diabète
- Certains médicaments, notamment certaines classes de médicaments anti-hypertenseurs ou psychotropes (demander conseil auprès de votre médecin)
Traitement contre l’algodystrophie
Il est difficile de trouver la meilleure solution en raison des multiples raisons de l’apparition de l’algodystrophie. A ce jour, toutes le voies explorées ne sont pas toutes 100% efficaces et on ne peut vraiment affirmer qu’il existe un traitement consensuel. De ce fait le protocole actuel classique, est de soulager la douleur, réduire l’inflammation, et éviter des séquelles fonctionnelles de motricité irréversibles.
Plus vite le syndrôme est détecté, plus la personne a de chances de s’en débarrasser
Les médicaments
Pour diminuer la douleur, votre médecin vous prescrira des antalgiques et des anti-inflammatoires. Cependant, la prise de ces médicaments entraîne une dépendance et leur effet ne suffit plus. Un algologue (spécialiste de la douleur) peut vous aider également.
La rééducation
Pour tenter de retrouver la motricité d’une articulation, le médecin prescrira une cure de rééducation en douceur pour entretenir la mobilité, réduire l’oedème et éviter des séquelles. Différentes techniques sont utilisées: kinésithérapie, massages, mais également la thermothérapie ou éléctrothérapie. La kinésithérapie est indispensable jusqu’à la guérison. Cependant quelques traitements complémentaires peuvent aider le travail du kinéséthérapeute : Augmenter l’apport en magnésium de 300 à500 mg/j, en Vitamine K2 et D ( calcium)- (consulter votre médecin avant toute utilisation), également en oligo-éléments comme le phosphore, le manganèse-cobalt et toujours sur prescription du médecin car certains composants peuvent être dangereux en cas d’insuffisance rénale, diabète etc… Concernant la nourriture, augmenter les aliments permettant la reminéralisation ou l’équilibrage alcalin tel que des jus de légumes ou des infusions de feuilles de frêne par exemple. ( consulter un spécialiste naturopathe ou en phytothérapie).
Le repos
Le repos est fortement recommandé.
Les soins énergétiques
La somatopraxie® est une voie complémentaire à ce que vous prescrit le médecin et la kinésithérapie. En effet, les soins énergétiques permettent de restaurer et réparer les fonctionnalités vitale de la zone endommagée. En restaurant le flux sanguin, la zone est de nouveau irriguée et la zone retrouve peu à peu sa motricité.
la phytothérapie
Le traumatisme provoque un déréglement localisé du système nerveux végétatif qui entraîne une « vasoconstriction » locale, responsable de l’oedème et l’accumulation de sang, de l’hypoxie et enfin la destruction osseuse. La phytothérapie est une alternative naturelle intéressante car elle agit à plusieurs niveaux.
Etape 1 lever la vasoconstriction
L’utilisation de plantes dite de régulation neurovégétative permet de réduire et même de supprimer la « vasoconstriction locale :
-HE Lavandula angustifolia : lavande, antalgique, anti-inflammatoire, cicatrisante et calmante
-HE de cyprès : « cupressus sempervirens » et HE de cajeput « Melaleuca cajuputii » ont de puissants pouvoirs de décongestion veineuse et aussi antalgisants
-HE d’helichryse italienne « helicrysum italicum », HE de gaulthérie « gaultheria procembens » sont des huilles essentielles au pouvoir anti-inflammatoires et antalgiques
-Huile végétale HV calendula et HV Millepertuis
Comment utiliser ces HE ? Préparer une formule avec 1ml de HE cupressus sempervirens +1ml de HE lavendula augustifolia + 1ml HE Melaleuca cajuputii+ 15ml HV Calendula + 15 ml HV Millepertuis. Ensuite déposer 3 à 4 gouttes de la préparation sur la zone algodystrophiée 2 fois par jour.
Etape 2 Lever la congestion veineuse
Savoir utiliser les plantes permettant de traiter la congestion veineuse :
-Le mélilot »Melitotus officinalis » améliore le tonus veineux et lymphatique, capillaire ce qui signifie qu’il traite toute la micro circulation . En plus, cette plante à une action anti-inflammatoire, antioedèmateuse, antalgique, antispasmodique.
-Le petit houx « Ruscus aculeatus » a de bonnes propriétés.
Etape 3 Calmer l’inflammation
-l’argile verte. Appliquer une épaisse couche de la pâte d’argile verte sur une compresse, puis la poser sur la zone concernée en recouvrant d’une autre compresse humide afin d’éviter que l’argile verte ne se déssèche. Mettre un bandage de sorte que celui-ci protégera le dispositif durant une nuit.
-Les anti-inflammatoires : le macérat de cassis (10 à15 gouttes/ jour, le curcuma
Etape 4 Reminéraliser
Utiliser des plantes comme la prèle « Equisetum arvense » aux propriétés cicatrisantes, anti-inflammatoires, analgisantes. La prèle est en effet très riche en silice, qui est un élément essentiel du tissu conjonctif et a un rôle important dans la synthèse du collagène. Associer la prèle à L’ortie « urtica dioica » riche en sels minéraux. Ces plantes sont disponibles en teinture mère ou en gélule.